04 juillet 2007

Tarantino



"Boulevard de la mort" de Quentin Tarantino.

Un point commun avec Psychose :
A aucun moment il n'est possible d'imaginer la séquence suivante
ou d'exclure quoique que ce soit : tout est vraiment possible.

D'ailleurs, le plus contraire aux normes scénaristiques du cinéma,
américain comme européen, se produit.
On comprend très vite que Tarantino osera tout,
(mais ça ne veut pas dire qu'il fera tout)
On regarde alors ce film sans oser penser
à l'avenir des personnages,
tous à la merci de ce réalisateur fou-furieux.

Il faut être prêt à patienter sur quelques dialogues
un peu longuets, et sur la répétition de
petits-jeux-pour-faire-vrai-vieux-film-de-série-B
(son qui craque, image qui saute...).

Et vous voila prêt pour un film où surtout, surtout,
quoiqu'il advienne,
vous devez rester jusqu'aux 20 dernières minutes,
les plus jubilatoires depuis des années, tous loisirs confondus.

Crise de rire comme je n'en avais pas connu
depuis des années à la fin du film,
le rire qui ne fait pas de bruit, juste plié, en larme,
avec les abdos qui font maaaaal.
J'ai dérouillé toute la nuit ensuite.
Tout ça, pas parce que c'était drôle,
mais parce que ça faisait plaisir.

Du pur plaisir, après la tension accumulée
durant le film, parce qu'on ne sait pas où on va,
et aussi, pour moi, parce que je ne supporte plus de voir
des gens se faire tuer en voiture dans les films.

En sortant, j'ai voulu partagé cette expérience avec quelqu'un.
J'ai texto-isé pour recommander le film,
car j'imagine qu'il ne va pas rester bien longtemps à l'affiche.
Seule Iris l'avait déjà vu
(forcément, forcément, mais où avais-je la tête ?).

Et sinon, je n'aurais jamais cru sortir ravi
de la projection d'un film avec Kurt Russel.
Comme quoi.

Comme c'était la fête du cinéma,
j'ai enchaîné sur "Dialogue avec mon jardinier".
Pas exactement le même style.
Mais j'ai encore presqu'autant ri à la scène du discours du maire
devant la dépouille du vieux boulanger.
Non, je ne vous raconte pas.
Peut-être que j'étais un peu fatigué et sur les nerfs,
finalement, pour rire comme ça.

Pour finir de confronter les atmosphères sur cette journée,
je suis allé boire une bière ambrée au fond du seul pub de Niort,
en lisant la "Métaphysique du Mou" de JB Botul,
dont il faudra que je vous reparle.

C'est difficile de chroniquer un film sans en révéler les ressorts.

Dites donc, ce blog ressemble de plus en plus à un blog, non ?!?

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

oui

3/8/07 11:20 AM  
Anonymous Anonyme said...

Iris, forcement... où es-tu, Iris ?

18/8/07 5:59 PM  

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