13 décembre 2006

Barbare


Bien après les jours et les saisons, et les êtres et les pays,
Le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques ; (elles n'existent pas.)
Remis des vieilles fanfares d'héroïsme
qui nous attaquent encore le cœur et la tête loin des anciens assassins
Oh ! Le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques ; (elles n'existent pas)
Douceurs !
Les brasiers, pleuvant aux rafales de givre,
Douceurs ! les feux à la pluie du vent de diamants jetée par le cœur terrestre éternellement carbonisé pour nous. Ô monde !
(Loin des vieilles retraites et des vieilles flammes, qu'on entend, qu'on sent,)
Les brasiers et les écumes. La musique, virement des gouffres et choc des glaçons aux astres.
Ô Douceurs, ô monde, ô musique ! Et là, les formes, les sueurs, les chevelures et les yeux, flottant. Et les larmes blanches, bouillantes,
ô douceurs ! et la voix féminine arrivée au fond des volcans et des grottes arctiques.
Le pavillon...

1 Comments:

Blogger Johan said...

poème aux 16 v,
envoyé par A., que sinon on n'y penserait plus.

13/12/06 9:21 PM  

Enregistrer un commentaire

<< Home